L’attachée de presse et mon mini-moi By Madmoizelle.com

Interview avec mon mini-moi qui fait toute ma fierté alors un simple copié-collé …. et hop !

Source : http://www.madmoizelle.com/interview-mere-fille-laurine-marie-167125

Un grand merci au magazine Madmoizelle et particulièrement à Sophie pour sa gentillesse lors de l’interview. (Sans oublier ma fille pour ses réponses que je découvre en même temps que les lecteurs)

Mère-Fille : Laurine, 14 ans, et sa maman Marie

Pondu par Sophie-Pierre Pernaut le 21 mai 2013

À l’approche de la Fête des Mères, nous avons décidé d’interviewer des lectrices et leur maman. Voici Laurine, qui a 14 ans, et Marie.

J’ai discuté avec Laurine, adolescente de 14 ans qui est en 5ème et avec Marie, sa mère, qui est attachée de presse. Aucun doute : elles sont fans l’une de l’autre. Laurine est la fille unique de Marie qui l’a élevée toute seule. Elles ont une relation privilégiée qui fait plaisir à entendre et à lire : « on a vraiment une vie toutes les deux », explique Marie.

Comment qualifieriez-vous votre relation ?

Laurine : Ça se passe super bien franchement ! C’est un peu comme ma meilleure amie en fait. Je lui confie tout – bon parfois je garde mes petits secrets bien sûr.

Marie : Hyper forte. Hyper complice et oui, vraiment très forte. On a été très fusionnelles avant l’adolescence, maintenant qu’elle est plus grande il faut la laisser s’envoler, mais notre relation est toujours très forte. En fait on est passées de la fusion entre la mère et sa petite fille et la très forte complicité entre la mère et sa jeune fille.

Ça a toujours été comme ça ou y a eu des moments un peu plus difficiles ?

Laurine : Y a eu des moments un peu plus difficiles enfin, je suis en période d’adolescence donc je suis un peu en rébellion alors du coup je la contredis sans arrêt. On ne se dispute pas souvent – un peu plus pour l’école et les notes mais je peux rien dire, c’est ma maman – après y a des disputes avec des mots qui sont blessants à la fin mais rien de très grave.

Marie, vous êtes à une période charnière avec l’adolescence : comment vous gérez ça ?

Marie : Alors franchement on n’a pas de dispute, on n’a pas de crise, en tout cas moi je ne le perçois pas comme ça. C’est plus une période d’adaptation c’est-à-dire que je m’adapte vraiment à son comportement tout en mettant les repères, en cadrant la vie, etc.

Elle n’est pas forcément en crise : elle s’envole, elle veut s’envoler, donc j’ai plutôt le rôle du guide, je cherche à l’aider, à la freiner de temps en temps, mais je crois qu’on ne peut pas vraiment parler de crise. En plus elle est très pertinente et elle a un bon jugement du coup je sais que je peux lui expliquer pourquoi je lui refuse, par exemple, une sortie. Là par exemple elle voudrait sortir en boîte à 14 ans, c’est une catastrophe pour moi ! (Rires) Je lui explique qu’il faut que ça se fasse dans de bonnes conditions, alors en plus comme on voyage beaucoup toutes les deux (elle a découvert par exemple un dancing en Afrique, qui n’a rien à voir au niveau culturel avec ce qu’on peut trouver en France), ça me donne des arguments chouettes pour lui expliquer pourquoi je dis non en France et pas ailleurs.

C’est important pour vous de faire des voyages ne serait-ce que pour l’ouvrir au monde donc…

Marie : Oh oui, en plus elle est vraiment demandeuse et elle est tellement différente à l’étranger ! Elle est pleine de surprises, elle est hyper responsable et du coup, elle m’épate. Comme il n’y a pas tout ce côté « réglé » de vie européenne, ce quotidien aussi, ça me donne une opportunité d’éducation complètement différente en étant très en éveil avec une grande ouverture d’esprit… Comme elle est artistique et assoiffée de liberté, et qu’elle est curieuse, du coup en voyage, elle me bluffe. À chaque fois.

C’est quoi le défaut qui vous « agace » chez l’autre ?

Marie : Je cherche… Elle est bordélique. Mais c’est mignon donc ça va.

Laurine : Elle prend tout au premier degré parfois, quand j’essaie de lui dire qu’elle est un peu collante, elle le prend tout le temps mal. Et aussi elle me laisse souvent sortir mais elle cherche toujours à savoir ce que je fais quand je suis avec les copains et les copines. Je lui dis mais ça m’agace un peu.

C’est quoi le plus beau moment que vous avez vécu ensemble ?

Laurine : Franchement, tous les moments ! Mais si je devais en choisir un ce serait quand je pars en vacances avec elle.

Mère Fille : Laurine, 14 ans, et sa maman Marie marie laurineMarie et Laurine.

Et le moment le « moins agréable » ?

Laurine : Quand on se dispute. La dernière fois c’était hier mais après c’est des engueulades, c’est normal, mais la dernière vraie dispute c’était y a un mois. En même temps, j’avais fait une grosse gaffe. (Rires)

Laurine, est-ce que plus tard tu voudrais être comme ta mère ?

Laurine : J’aimerais être comme ma mère, même physiquement parce que franchement, elle a eu un enfant et elle n’est pas grosse ! Après, je dirais pas qu’elle s’accroche à moi, mais je pense que j’essaierai plus tard de donner un peu plus de liberté à mon enfant quand je serai mère. À part ça, oui, j’aimerais être pareille qu’elle.

Marie, est-ce que vous étiez très différente de votre fille à son âge ?

Marie : Ah oui complètement ! J’étais timide, introvertie : ce n’était pas du tout la même génération, pas du tout la même vie de famille. On est dans une autre époque : moi je n’ai pas eu la chance au niveau culturel de découvrir plein de choses, on a des facilités qu’on n’avait pas du tout à mon époque alors du coup, est-ce que je me sers inconsciemment de ma fille pour vivre plus librement aussi ?

Je partage tout avec elle, j’échange avec elle… Je ne veux pas dire que je lui fais vivre l’enfance et l’adolescence que j’aurais aimé avoir, mais presque ! Et puis elle est géniale, je suis une vraie fan de ma fille.

Est-ce que vous réussissez à mettre des barrières, comme vous êtes très proches l’une de l’autre ?

Marie : Elle a sa vie de 14 ans, moi j’ai ma vie de près de 40 ans, elle a ses amis, moi les miens. Il y a des fois où je ne supporte pas ses amis alors là je joue le rôle de la maman… Et puis elle sait quand je ne rigole plus, à ma voix et à mon ton. Il y a vraiment une limite dans l’intonation et le comportement aussi.

C’est quoi le plus beau moment que vous avez eu avec votre fille ?

Marie : Y en a eu tellement, c’est terrible comme question ! Là comme ça, j’en ai deux qui me viennent. Le premier c’était cet été, quand je l’ai vue partir faire de la plongée en pleine mer alors que j’étais incapable d’aller à trois mètres du bateau et qu’elle était super loin. Elle m’a impressionnée.

Après, un vrai moment de partage en tête à tête toutes les deux… Quand elle était toute, toute petite, elle avait des colères et je l’emmenais sous un pont pour qu’elle crie très fort, et ça c’était de vrais beaux moments. Depuis, elle a évolué et avec la timidité, elle me dit qu’elle ne peut plus le faire, même si je lui dis que c’est vachement bien de crier quand on en a marre. (Rires) Du coup ça a été un rituel sympa qui m’a beaucoup touchée. Il y en a eu plein d’autres, des moments en tête-à-tête à discuter, à regarder les étoiles…

Pour toi c’est quoi sa plus grande qualité ?

Laurine : Bah, elle me rend heureuse. C’est une maman formidable.

Et pour vous Marie : quelle est la plus grande qualité de Laurine à vos yeux ?

Généreuse. Elle est extrêmement généreuse. Elle a énormément de bonté en elle. Elle est toujours à vouloir faire sa mère Teresa, à vouloir sauver la veuve et l’orphelin dans n’importe quelle situation.

En janvier : 10 étapes pour établir une stratégie de relations presse

Dans quelques jours, une nouvelle année va commencer et avec elle, votre stratégie de communication va se mettre en place. Les relations presse font partie intégrante du plan de communication. Pensez-y !  

 

1. L’audit / État des lieux

Avant de se lancer dans une stratégie il faut tout d’abord établir un état des lieux afin de comprendre le contexte dans lequel on se trouve. Tout d’abord une analyse documentaire nous permettra de mieux connaitre le client ou le produit à travers ses plaquettes de présentation, le book presse et toutes les informations que l’on pourra se procurer. Rencontrer et interroger les fondateurs ou dirigeants peut aussi s’avérer utile en termes de connaissance de l’entreprise. Une veille internet ainsi qu’une analyse sémiologique est aussi indispensable et permettra d’aboutir à une analyse des forces et faiblesses de l’entreprise et de se positionner face à la concurrence.

 

2. Le diagnostic

Une fois l’analyse effectuée, les forces vont permettre à l’organisation de susciter l’intérêt des médias, et les faiblesses doivent être maitrisées afin de ne pas déclencher de polémique ou de ralentir le processus de médiatisation. Les opportunités apportent donc des éléments afin de prendre la parole et de se différencier, et les menaces doivent être connues et tenues sous surveillance pour ne pas déclencher de crise.

 

3. Le problème à résoudre

Nous sommes alors en mesure d’identifier clairement la problématique à laquelle il faut répondre avec une bonne stratégie de communication. Si un produit est révolutionnaire mais très peu connu il s’agira de travailler sa notoriété tout en se battant contre les préjugés. Si une marque veut communiquer sur le lancement d’un produit mais que sa réputation est au plus bas il faudra d’avantage axer la communication sur la notoriété et l’image.

 

4. Les objectifs

Il existe trois types d’objectifs : cognitif (faire connaitre et informer), conatif (faire agir) et affectif (susciter la sympathie ou l’intérêt). Dans chacun des cas, les objectifs à atteindre se doivent d’être mesurables grâce à des chiffres clés, atteignables dans la limite du réaliste, limités dans le temps avec une date butoir, faciles à comprendre et négociables en prenant en compte les aléas présents dans le milieu.

 

5. Les cibles Presse

Pour des relations presse efficaces il faut être en contact permanent avec les journalistes, avoir un fichier presse que l’on fidélise et que l’on connait très bien. Prendre en compte le fait que les journalistes attendent de l’intérêt, de l’actualité et de la nouveauté. Ils sont submergés d’informations, il faut donc tenter d’être original dans la limite du possible. Se procurer donc un fichier de presse généraliste ou spécialisé en fonction des besoins, ne pas hésiter à demander d’autres contacts si ceux-ci ne conviennent pas et à se battre pour atteindre la personne concernée capable de répondre à notre demande.

 

6. Le message

Le message doit être clair et précis, ne pas s’éparpiller ni tomber dans la promotion. Un message bien établi répond aux questions Qui ? Quoi ? Où ? Comment et Pourquoi ? Que cela soit à travers un communiqué ou une conférence de presse, ces éléments doivent sans cesse être rappelés. Trouver le concept original permet de se faire entendre d’avantage lorsque qu’il s’agit du lancement d’un produit ou d’un service.

 

7. Les outils

Après constitution du fichier presse, il s’agira de choisir les meilleurs outils afin d’informer les journalistes. Le communiqué fournit une information courte et d’actualité réutilisable pour la rédaction d’un article contrairement au dossier de presse présentant le projet au complet avec des informations beaucoup plus vastes et variées. La conférence et les voyages de presse sont des outils complémentaires à utiliser avec précaution car les journalistes n’ont pas le temps de s’y rendre généralement sauf si l’enjeu est important ou la proposition intéressante. Proposer une interview est un moyen simple de donner plus d’informations de manière simple et plus intime. Enfin tenir une revue de presse et analyser les retombées est aussi très important pour mesurer les effets de sa campagne.

 

8. Le calendrier

Les relances téléphoniques sont impératives pour bien gérer ses relations presse et savoir comment le faire également. Après un premier appel pour obtenir les coordonnées, il faut envoyer le communiqué à ses contacts (plus ce dernier est personnalisé, plus les journalistes apprécieront). Quelques jours plus tard, relancez par téléphone et proposez lui de lui faire parvenir un dossier de presse. Il est possible de relancer le journaliste une dernière fois pour savoir s’il a eu bonne réception du dossier et s’il souhaite plus de renseignements ou de supports. Pour les invitations, envoyez-les quelques semaines avant l’évènement. Il est également important de connaitre les dates de bouclage relatives à la périodicité de la presse. Pour un quotidien, le bouclage se fait la veille, prévoir une semaine pour un hebdomadaire et pour les mensuels, il se fait un mois avant, mais la rédaction se termine deux à trois mois avant. Il ne faut pas se laisser déborder et rater le coche, cela peut compromettre toute une stratégie.

 

9. Le budget

Pour une agence il faut disposer d’un budget de 2000€ HT minimum par mois pour disposer d’un service structuré et efficace. Le budget des relations presse n’est pas négligeable même si l’on pense qu’il ne s’agit que de simples coups de téléphone et de quelques informations envoyées. Toujours prendre en compte les frais d’impression des communiqués et dossiers de presse, les affranchissements ou non si envoyés par la poste et le coût des droits de reproduction si besoin. Prendre ensuite en compte les frais techniques pour les évènements, les conférences, les séances photos ou encore les cadeaux pour la presse. (N’hésitez pas à comparer le tarif avec la parution d’un simple encart publicitaire)

 

10. Les retombées

Afin de savoir si la stratégie a été efficace, toujours évaluer les retombées sur le plan quantitatif (nombre de retombées dans les médias, taille des articles, répartition en type de presse, audience…) et qualitatif (type de présence dans les médias, thématique ou angle de l’article, tonalité, univers sémantique et public touché). Cela permet d’analyser les points positifs ou négatifs à reprendre ou corriger pour la suite.

 

Pour des infos complémentaires, n’hésitez pas à me contacter : marielaure@agence-mlpresse.fr